Dessiner ce qui nous entoure, c'est apprendre à vraiment voir
Depuis 2019, nous guidons ceux qui veulent capturer la beauté silencieuse des objets du quotidien
Tout a commencé dans un atelier trop petit
En mars 2019, trois passionnés de dessin se retrouvaient chaque mercredi soir dans un studio de 20 mètres carrés près de Montparnasse. On installait des pommes, des bouteilles, parfois juste un vieux livre. Et on dessinait.
Les premiers participants venaient par curiosité. Beaucoup n'avaient jamais tenu un fusain. Certains pensaient que la nature morte, c'était démodé. Mais après deux heures passées à observer comment la lumière sculpte une simple orange, ils découvraient quelque chose d'inattendu.
En 2021, on a déménagé dans l'espace actuel rue de la Cité Universitaire. Plus de place, plus de lumière naturelle. On a gardé l'approche qui fonctionnait : des groupes limités, des objets simples, et cette attention particulière aux ombres qui racontent autant que les formes.

Ce qu'on croit vraiment
La nature morte n'est pas un exercice académique poussiéreux. C'est une pratique méditative qui affine le regard et calme l'esprit. Quand on dessine une théière pendant une heure, on ne fait pas que reproduire des contours.
On apprend la patience. On découvre que les ombres ont des couleurs. On comprend que le vide autour d'un objet est aussi important que l'objet lui-même.
Observation d'abord
Avant de toucher le papier, on regarde. Vraiment. Pendant des minutes qui semblent longues au début.
Simplicité radicale
Trois pommes valent mieux que dix. Une source de lumière vaut mieux que trois spots. Moins, mais mieux.
Temps nécessaire
Pas de dessin rapide chez nous. On prend deux à trois heures par composition. C'est long, et c'est voulu.
Qui enseigne ici
Marc anime les sessions principales. Il a passé quinze ans à enseigner le dessin académique avant de se concentrer exclusivement sur la nature morte.

Marc Vernier
Instructeur principal
Marc a étudié aux Beaux-Arts de Paris dans les années 2000. Il a longtemps travaillé dans l'illustration commerciale avant de revenir à l'enseignement en 2017. Ce qu'il préfère ? Les séances du jeudi matin quand la lumière entre parfaitement par les fenêtres orientées est.
Il insiste toujours sur un point : le talent n'existe pas. Il y a ceux qui regardent et ceux qui ne regardent pas encore. Son carnet est rempli de croquis de tasses à café dessinées sous tous les angles possibles. Il en a probablement dessiné plus de mille depuis 2015.
Contact direct : info@velunexoria.sbs
Comment on travaille ensemble



Chaque session commence par un silence de dix minutes. On installe la composition ensemble, on ajuste l'éclairage, on trouve le bon angle. Puis on observe. Certains trouvent ça étrange au début, mais c'est le moment le plus important.
On travaille au fusain, au graphite, parfois à la sanguine. Pas de couleur avant six mois de pratique régulière. Les valeurs tonales d'abord, toujours. Marc passe voir chaque participant trois ou quatre fois pendant la séance. Il ne corrige jamais directement sur votre dessin.
Les groupes sont limités à huit personnes maximum. On se retrouve dans le même atelier, avec les mêmes grandes tables en bois et ces chevalets qu'on règle en hauteur. L'ambiance est calme mais pas solennelle. On fait une pause thé à mi-parcours.
Ce qui guide nos choix
Quelques principes qu'on ne négocie pas, même quand ça complique l'organisation
Petits groupes uniquement
On refuse régulièrement des inscriptions parce qu'on ne dépassera jamais huit participants par session. Marc doit pouvoir passer du temps avec chacun. Pas de compromis là-dessus.
Progression naturelle
Pas de programme fixe sur douze semaines. Chacun avance à son rythme. Certains restent sur les formes géométriques pendant des mois, d'autres passent vite aux compositions complexes. Les deux approches sont valables.
Matériel de qualité
Les fusains bon marché donnent des résultats décevants. On fournit le matériel pour les premières séances, et on vous guide ensuite vers ce qui marche vraiment. Ça coûte un peu plus cher, mais vous ne jetterez pas vos dessins frustrés.
Pas de promesses irréalistes
On ne prétend pas vous transformer en artiste professionnel. Certains participants dessinent maintenant depuis quatre ans et continuent de venir chaque semaine. D'autres s'arrêtent après quelques mois en ayant appris ce qu'ils cherchaient. C'est parfait dans les deux cas.